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Anastasia Pumkine Ainsworth

Nom et prénom(s) : Anastasia Pumkine Ainsworth. Son véritable prénom est Anastasia, mais depuis qu'elle a décidé de tout recommencer à zéro et qu'elle est arrivée aux USA, elle se fait appeler par un nom peu commun, Pumkine.
Date de naissance et âge : 14 février 1989, 21 ans.
Lieu de naissance et de résidence : Née en Nouvelle Zélande, à Auckland. Elle réside aujourd'hui à San Diego.
Statut : Célibataire.
Groupe : erase and star over.

Caractères : A première vue, la jeune femme dégage quelque chose de froid, d'insaisissable, comme si une aura protectrice l'entourait, une aura de mystère insondable. C'est bel et bien le cas, la jeune femme est un mystère à elle toute seule. Impulsive, colérique, boule de nerfs, très compétitive, c'est une véritable tornade incontrôlable. Elle vit aux limites de l'hyper-activité, mais également des règles. Parfois quitte à mettre un pied de l'autre côté de la ligne, et de passer du côté des méchants, d'enfreindre des règlements. Cela lui est bien souvent arrivé au cours de sa vie, simplement l'adrénaline qui se répand dans ses veines lorsqu'elle fait quelque chose d'interdit est incomparable, indescriptible, tellement agréable qu'il lui arrive que les limites disparaissent sous ses yeux, ce qui devient un problème plutôt important. Elle essaye toujours de garder en tête le pour et le contre, le bien et le mal, l'autorisé et l'interdit, mais une fois la ligne franchie, toutes ses pensées s'effacent pour laisser place à une furie, une petite délinquante de première catégorie. Curieuse, elle adore torturer les personnes pour connaître leurs petits secrets, mais lorsque c'est son tour de se dévoiler, pas question, vous ne saurez rien. Elle est plutôt le genre de tornade passagère, inconnue, in-identifiable. Les membres de son entourage comme ses amis, même les plus proches, ne peuvent jamais décrypter ce qu'elle pense tout bas, car elle ne le dira jamais tout haut. La femme mystère, comme beaucoup la surnommaient en Nouvelle Zélande. Elle était très silencieuse en classe, et l'est toujours, se cache derrière une barrière, de peur des gens, de peur de laisser transparaitre une émotion pouvant lui nuire. La femme glacée, comme beaucoup l'appelaient également. Simplement car elle n'accorde pas sa confiance au premier coup d'œil, et exige de chacune des personnes quelque chose de spécial, de différent afin qu'elle leur accorde son attention. Attitude parfois qualifiée de snob par le petit comité qu'elle fréquentait au lycée. Puis, tout a disparu, soudainement. Ses yeux se sont ouverts sur un nouveau monde, une nouvelle Pumkine. Qui était-elle, et qui est-elle désormais ? Seule elle peut décider d'être qui elle le désire.
Manies, tics : Elle fume comme un pompier. Elle dit qu'elle arrête un soir, et, le lendemain, elle recommence.
Elle se ronge souvent les ongles depuis qu'elle est arrivée à San Diego. Angoissée ? Oui, pour beaucoup de choses.
Elle a tendance à répondre à côté de votre question, ou par une autre question. toujours mystérieuse, la jeune femme.
Elle dors très peu, mais arrive dieu sait comment à être toujours en forme. Ou, au moins à faire bonne figure.
Elle se mord souvent la lèvre lorsqu'elle ne sait pas quoi dire.

Pseudo : Ariia*
Sexe : Féminin.
Avatar : taylor warren
Scénario ou inventé : inventé.
Code :

Spoiler:

Comment avez-vous connu STC ? Howieboo, je t'aime
Commentaires : J'AIME, J'AIME, J'AIMEEEEEEEEEEEEEEE. Je veux tous vous épouser . (non, je ne suis pas folle. )

© wild child

♠ my freaky little story




Anecdote(s) : Vous devez écrire une anecdote, ou plusieurs même, de la vie de votre personnage. Son enfance, sa vie actuelle ... c'est champ libre. Nous demandons simplement un minimum de trente lignes.




PARIS, 28 août 2006



Un bruit parvint jusqu'à mes oreilles, me tirant de mon sommeil. Un bruit d'horloge, lent et régulier, le tic tac d'une pendule résonne dans mes oreilles jusqu'à me rendre dingue. Doucement, douloureusement, mes paupières s'ouvrent, avant de se refermer brutalement. La lumière du soleil pénétrant à plein flots dans la chambre a pratiquement brulé ma cornée. Je voudrais lever le bras pour m'essuyer les yeux, mais je m'en retrouve incapable, une force invisible le maintien sur la couche. Poussant un soupir intérieur, je finis par faire une seconde tentative. Mes yeux rencontrent le soleil, embrasent le paysage et... si je n'avais pas été aussi faible, je crois que je serais tombée du lit. La vue qui s'offrait à moi était extraordinaire. La Tour Eiffel se dressait dans toute sa splendeur, dominant les bâtiments alentours, son architecture grise et métallique me semblait comme un cadeau du ciel. Mais il y avait un problème. Ce n'était pas le paysage incroyable, pas le confort que m'offrait cet immense lit deux places; ni la chambre qui semblait faire deux fois la taille de ma véritable maison. Je n'avais aucune idée de comment j'étais arrivée ici. A Paris. Mon dernier souvenir était la nuit glaciale s'infiltrant sous ma fine veste en jean, de la musique s'échappant des hauts parleurs de la voiture, les rires que je ne reconnaissais pas, et la vue sur le soleil se noyant dans la mer... de Nouvelle Zélande.

Un bruit me parvint alors venant de très très loin, et j'essayais tant bien que mal de me reconnecter avec cette dure et incompréhensible réalité. Je me tournais péniblement dans le lit, avec la désagréable impression que mon corps pesait une tonne et demi, et que tous mes membres étaient douloureux, très douloureux. Un mal de crâne me lancinait, un poignard était planté dans mon cerveau et le rendait incapable de penser clairement pour rechercher des réponses à mes questions, pour me souvenir. A peine ai-je fini de me retourner que la porte de la chambre s’entrouvre, et une tête apparait dans le petit espace ouvert, prudemment, comme si cette personne avait peur de me réveiller. Ce visage était inconnu, il ne révélait en moi aucun souvenir, ne me donnait aucun indice. Son regard croisa le mien, et un sourire se dessina sur son visage, puis il s’approcha de moi, avant de s’installer à mes côtés sur le lit. Une multitude de questions se promenaient dans ma tête, mais je n’osais en formuler aucune devant lui, j’avais perdu ma salive, mes cordes vocales étaient tombées au fond de ma gorge et ne semblaient pas en état de fonctionner.
« Tu es réveillée… bien dormi ? »
Je levais les yeux vers lui et le dévisageait véritablement pour ce qu’il me semblait la première fois. Ses yeux chocolats étaient plongés dans les miens, une lueur d’inquiétude et d’euphorie s’y lisait, comme s’il m’avait entrainée à une drôle de soirée tordue, et avait hâte que je me réveilles pour me la raconter, encore et encore. Si c’était précisément le cas, il pourrait parler autant qu’il le désirait, j’avais l’impression que jamais je ne me souviendrais de ce qui s’était passé. Bon dieu, qui était ce type ? Me rendant finalement compte qu’il attendait une réponse, je retrouvais l’usage de la parole illico presto.
« Oui.. » Que devais-je ajouter ? Que je n’avais aucune idée de qui il était, de la raison pour laquelle je me retrouvais à Paris ? Était-je aussi mariée, et avais-je quatre enfants qui attendaient derrière la porte ?
« Pourquoi… comment … ? » Je n’arrivais même pas à prononcer une phrase correcte. Poussant un soupir, je finis par laisser échapper tout haut ce que je pensais tout bas depuis quelques secondes.
« C’est quoi ce bordel ? »
« Quel bordel ? » Ses sourcils se froncèrent, il avait l’air véritablement surpris par ma question. Quelque peu irritée, me demandant si tout cela ne s’agissait que d’une mauvaise blague, je haussais le ton.
« Qu’est-ce qu’on fait ici, à Paris ? Pourquoi est-ce que je me réveilles dans un lit qui n’est pas le mien, sentant comme un chat retrouvé sur le bord du trottoir, avec aucun souvenir de ce qu’a été ma vie les trois derniers jours ? »




SAN DIEGO, 3 février 2010



Les gens passent et repassent indéfiniment devant moi, tendent leurs bras comme si leur vie dépendait de la prochaine boisson que je dois leur préparer en deux minutes chrono. C'est sans doute cela, ils sont accrocs, à la boisson, à ces danseuses sur le bar qui se trémoussent pour faire plaisir au clients, et pour gagner leur pain. Ce me fait mal, physiquement tout comme mentalement. Ce trou dans ma tête, cet espace de trois jours que j'ai perdue sans savoir comment, a tout changé. Qui suis-je, pour prendre une cuite et passer tout de même la sécurité à l'aéroport ? Suis-je si manipulatrice que cela ? Si j'arrive à terminer la soirée deux jours plus tard avec une gueule de bois pas possible, dans la suite d'un hôtel de luxe à Paris, avec de parfaits inconnus comme colocataires, je dois vraiment avoir un problème. Les limites, où sont passées les limites qui régissent notre vie, cette voix dans notre tête qui nous dit : désormais ça suffit, repose le verre et vas-t-en. Pourquoi est ce que cela ne fonctionne pas, chez moi, pourquoi cette voix s'en est allée ? Lui en ai-je réellement trop fait subir ? J'ai tout brisé, franchi toutes les limites possibles et inimaginables. J'avais perdu trois jours de ma vie, trois jours de trou noir, dont je n'avais aucun souvenir. Ni des personnes rencontrées, ni de ce que je pouvais bien avoir fait pendant ce temps là. Cela m'oppressait, les souvenirs me manquaient, j'avais continuellement envie de savoir ce qui s'était passé ; mais également envie d'oublier. Si j'ai terminé à Paris, à plus de 10 000 kilomètres de chez moi, qui sait où je peux terminer la prochaine fois ?

Fébrilement, mes mains s'agitent pour secouer les bouteilles, les tourner machinalement entre mes mains avant de verser leur contenu dans un verre, puis le tendre au consommateur, toujours perdue dans mes pensées. J'ai tout quitté, brutalement. Pour tout recommencer, ailleurs. Après avoir terminé le lycée dans une sorte d'état second, j'ai décidé de m'en aller, le plus loin possible de l'endroit où tout avait commencé, où je m'étais perdue. J'avais pensé à Paris, ville de mes rêves, mais l'idée de retourner à l'endroit où je m'étais réveillée un matin sans souvenirs me terrifiait plus qu'autre chose. Alors, j'ai pensé à San Diego. Bien loin, très loin de mon ancienne vie, nouveau recueil de mes souvenirs, nouvelle Anastasia. Ma cousine, habitant le coin, avait accepté de m'accueillir, et mes parents, ces éternels riches gâteux, n'ont sans doute même pas remarqué mon absence. Je n'ai jamais véritablement existé, pour eux, de toute manière.

La musique retentit dans les hauts parleurs, m'éclatant les tympans. Après quelques secondes pour me remettre de mes émotions, et reprendre le fil de la réalité, je réalisais qu'il était temps, temps pour moi de me lever, et de danser. C'était le seul emploi que j'étais parvenue à décrocher, grâce à cette ténacité nouvelle qui m'animait depuis mon arrivée à San Diego. Danser sur un bar avec d'autres filles, devant des clients plus que soûls, ce n'était pas le meilleur job du monde. Mais il payait bien, très bien même. En attendant de me trouver une vocation, cela ferait l'affaire.
Je me bas, contre mon ancienne identité, je veux tout effacer, toutes les personnes auxquelles j'ai pu faire du mal, toutes ces fêtes qui ont mal tournées, toutes ces accumulations d'étrangetés qu'a été ma vie jusqu'à présent. Je ne suis plus Anastasia, désormais mon prénom est Pumkine. J'habite à San Diego, et je veux tout recommencer. Sans réaliser que, peut-être, je risque de retourner dans la spirale infernale que je désirais quitter plus que tout.

Merci vous deux, et merci pour la réservation

Howieboo Mais de rien, contente de te retrouver
Et voilà, je pense avoir terminé ma fiche, j'espère que ça ira =)

Merci beaucoup